Aventure en Kayak sur la Red River, Kentucky
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Pour atteindre la rivière, on pousse les Kayak dans la boue… Puis on atteint la « rivière » qui atteint péniblement 20 centimètres de profondeur (chiffre pifométrique), peu mais suffisant pour pagayer sans accrocher le fond… Je pagaie de temps en temps, après je décide d’arrêter et de m’allonger sur le kayak pour profiter du soleil… La rivière fait vieux sud américain, on imaginerait presque des vieux danser le country ou chiquer du tabac [/fin du mode stereotype]
La rivière semble très propre (pas de pollution apparente) mais très sale (boueuse, on ne voit pas à 10 centimètres dedans) : parfois 10 ou 20 centimètres de fond, et alors le kayak racle. Il faut sortir du kayak, le pousser plus loin et c’est reparti. Parfois c’est plus profond (1 pagaie de profondeur). A un endroit, un arbre est tombé sur la rivière et coupe sur toute la largeur. Il y a peut-être 30 ou 40 centimètres entre la rivière et l’arbre. Manfred pense qu’on ne passe pas. Je dis qu’on passe dessous. En m’allongeant droit comme un I, façon momie égyptienne, je passe sous l’arbre avec peut-être un ou deux centimètre entre mois et l’arbre. Manfred parvient à faire de même. YIPEE, c’est cool, on voit tous les autres en canoë qui doivent galérer à porter le canoë par-dessus l’arbre…
Un peu plus loin, beaucoup de monde sur une sorte de plage. Un grand rocher surplombe la rivière et des gamins sautent dans la rivière. On m’explique que la rivière a été rendue plus profonde pour y permettre de plonger et se baigner. Bien tenté de me baigner (avec cette chaleur…), je m’oriente vers un troupeau de gamins qui attendent autour d’une corde. Le principe est simple. Tenir fermement la corde, sauter et une fois au dessus de la rivière, faire un beau saut. A la manière d’un tarzan. Après un plat, je décide de retenter l’expérience (je n’aime pas finir sur un échec) . Une fois dans l’eau, j’entends des gens s’éloigner, je me retourne, je vois un serpent aquatique flotter derrière mois. Je nage très vite (en demandant, on me dit que le serpent était inoffensif, mais bon…). Direction, kayak. Je rejoins Manfred qui m’attendait un peu en contrebas, la balade se termine paisiblement, puis on revient tout doucement vers Lexington. Fin d’une longue journée forte agréable.
Photos
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Kentucky derby
Il y a 2 semaines, Julien me propose d’aller au Kentucky Derby qui a lieu à Louisville – la plus grande ville du Kentucky, située à 77 miles à l’ouest (123 km) de Lexington. Le Kentucky Derby est l’une des courses de chevaux les plus prestigieuse des Etats-Unis.
J’hésite un peu – un ticket coûte 40 dollars, sans compter l’essence et tout le reste – mais finalement, mes sites tournant à plein régime (et les revenus publicitaires qui en découlent) et ayant bientôt fini mes études aux USA, j’accepte.
Le 7 mai dernier, direction Louisville. En chemin, on passe récupérer 3 allemandes au pair et on continue la route. Peu avant d’arriver à Churchill Downs, l’hippodrome de Louisville, on voir des gens avec des panneaux Parking – 10 dollars. Une tradition. Ainsi à chaque match de football américain à Lexington, de nombreux particuliers proposent aux automobilistes de se garer chez eux moyennant 10 dollars (7€) – pour ceux qui habitent loin du stade – à 20 dollars (14€) pour ceux près du stade, car le parking coûte 25 dollars (17€) et est synonyme de bouchons à la sortie.
A Churchill Downs, c’est pareil. Après la « zone à 10 dollars » vient la « zone à 20 dollars », puis 30 et enfin 40. On nous apprend que cela coûte 50 dollars (35€) pour se garer sur le parking officiel. Du coup, on rebrousse chemin et moyennant un peu moins d’1km de marche, on parvient à se garer à un emplacement gratuit. Je suis impressionné que des gens préfèrent payer 50 dollars plutôt que marcher moins d’un kilomètre. Mais bon. A l’arrivée, on fait la queue… On est aux USA, quelques prosélytes font de la publicité pour leur mouvement religieux…
Ca y est, on est passé. On rejoint d’autres au paires : une bolivienne, une chinoise, des américaines…
2 au pair, dans notre groupe. Julien et moi étions les seuls garçons 🙂
A l’intérieur, c’est bondé de monde. Plein de personnes sont endimanchées, habillées sur leur 31. D’autres pas. C’est amusant.
164 000 personnes sont présentes dans l’hippodrome… On parvient à voir Johnny Depp de loin – mais je ne saurai être sûr à 100%. C’est possible, vu qu’il est, tout comme George Clooney, originaire du Kentucky (Owensboro pour Depp, Lexington pour Clooney) J’ai été un peu déçu de la journée car pour 40 dollars , on n’avais pas droit à un siège, mais juste d’être dans le terre plein central entouré par la piste… Mais c’est conçu d’une manière telle qu’on ne voit rien. A part quelques chevaux en dehors de la course qui faisaient leur parade…
Concernant la course à proprement parler, je n’ai réussi à voir des chevaux durant 2 ou 3 secondes. 40 dollars pour 3 secondes de chevaux, c’est un « bon » rapport qualité-prix…
On me dit : « tu aurais du te douter que pour seulement 40 dollars [30 euros], tu ne verrai rien », je réponds « euh non » et on m’indique que les mauvais sièges se vendent 200 dollars, les bons 1000 dollars et les box VIP plus de 5 000 dollars par personne ! La vache, je ne m’attendai pas à ca. Ce qui n’empeche pas que j’étais énervé, car tout le monde semblait savoir qu’ils allaient gaspiller 40 dollars pour ne rien voir mais moi je n’étais au courant de rien…
La vue depuis notre « emplacement ». Pas mal pour 40 dollars non?
Enfin, l’ambiance était sympa.
Avions publicitaires « Kroger » (grande chaine d’hypermarché) tournoyant autour du stade. il y avait aussi une mongolfière Good Year.
Jason, un ami dans ma classe que j’ai rencontré par hasard au Derby
Autres photos sympas
Je n’ai pas goûté au Mint julep, la tradition du Kentucky Derby (sorte de mojito où le rhum est remplacé par du Bourbon) dont vous pouvez voir la recette ici Mint Julep. En effet, je n’avais que 20 dollars pour les boissons et la nourriture et le verre était à 10 dollars…
Avec soulagement, vers 15-16h, le groupe décide de partir de l’hippodrome. Je suis heureux de quitter enfin l’hippodrome… On va dans la famille d’accueil (host family) d’une au pair, au milieu de la campagne du Kentucky. Il y a plein de chevaux, c’est assez sympa…
Enfin, le soir on rentre direction Lexington. Je geeke un peu sur mes sites web, et me couche après cette journée bien remplie
Lexington
Introduction
Lexington est une ville située au centre Kentucky, au milieu de la région « Blue Grass ». Située non loin du conté de Bourbon, connu internationalement pour l’alcool du même nom, Lexington compte 300 000 habitants, et est la deuxième ville de l’Etat après Louisville (1,3 millions d’habitants).
Spécificités de la ville
Lexington est connue pour ses bourbons (Four Roses…) fabriquées dans le comté voisin, son beurre de cacahuète – elle abrite la plus grande usine – mais aussi pour ses chevaux. Elle est considérée comme la « capitale mondiale du cheval ». C’est à Lexington que se déroulera en 2010 la « World Equestrian Games », qui a lieu une fois tous les 4 ans…
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Une ville prospère
Lexington est une ville prospère : classée 5ème meilleure ville des Etats-Unis pour l’emploi et l’entreprise par Forbès et 5ème meilleure ville pour les jeunes professionnels. La ville ne compte que peu d’industries polluantes, et vit principalement grâce à l’Université, la présence de 4 banques, la plus grande usine de beurre de cacahuète des Etats-Unis, de la haute technologie, quelques cultures – tabac… – et une usine Toyota.
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Le Downtown
L’université est omniprésente dans la ville : elle possède un hôpital, une banque, les plus grandes équipes sportives de la ville, un parc plus grand que le parc des princes, des musées… On voit des gens avec des t-shirts UK partout en ville, tout comme des voitures ayant une plaque UK… Amazing.
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La voiture typique des Middle Class
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Un stade universitaire. 67 000 places. Plus grand que le stade des Princes
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La ville grandit vite : 14 000 habitants en 1800. 42 000 en 1900. 100 000 en 1950. 200 000 en 1980. 300 000 en 2010. La ville construit, on a l’impression que tout est neuf… Des pavillons… des routes… Tout est neuf…
Prospère, Lexington est une ville dynamique où grosses voitures côtoient des petits pavillons très verdoyants, peuplés d’écureuils, de cardinals, de lapins… On peut aussi voir des lucioles un peu partout durant la nuit…
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Maison typique, Lexington
Visite de Natural Bridge State Resort Park (Kentucky)- 24 juillet 2010
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Avec un peu plus d’une semaine de retard, je vous relate ma visite d’un grand parc américain (« Natural Bridge State Resort Park », Kentucky), où se trouve un « pont naturel »…
Samedi 24 juillet 2010 : Manfred, un Suisse venu faire un stage de 6 semaines aux USA, loue une voiture : 25$ la journée, intérieur cuir et air conditionné 🙂 ; assurance : 25$ en plus :-(. Aujourd’hui, nous nous rendons dans le Kentucky profond Eastern Kentucky, pour visiter un parc naturel étonnant : il dispose d’un pont (o_O) naturel (donc non-fabriqué par la main de l’Homme).
Apres une petite heure de route pleines de grosse voiture (et un passage éclair chez Subway pour nourrir l’Homme qui est en moi), destination le parc naturel.
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Ce n’est pas la voiture de location, on s’est contenté d’une petite Toyota focus
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Le pont naturel se trouve en hauteur. Il fait 95°F (35°C). On pourrait monter à pied par un sentier mais on n’en a aucune envie. Direction le télésiège (9$ l’aller/retour).
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On croirait même les alpes… J’exagère, mais ca pourrait faire une petite bleue bien sympa avec un début de piste qui ferait office d’un mur de piste noir, idéal pour les candidats aux suicides… Le télésiège est d’une lenteur… Jamais vu ça, on s’est fait doubler par des escargots qui faisaient la course en dessous de nous…
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En haut, plutôt que de marcher vers le pont, on décide de marcher dans le sens opposé, histoire de découvrir un peu le lieu et d’avoir une vue sur le pont… Le sentier est très joli, il y a du sable et des pins, on se croirait au bord de la méditerranée (le temps aidant) sauf qu’on est au milieu du Kentucky, et que le sentier est situé sur un plateau bordé de toutes parts de falaises
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Un petit passage s’appelle (de souvenir) passage du diable… Au milieu du plateau, une crevasse de disons 3 mètres de large, mais peut-être 20 ou 30 mètres de profondeur… On descend en faisant TRES attention (l’escalier descend encore plus fortement que celui de la pyramide de Chichen Itza, au Mexique, où une touriste était morte en glissant) puis on remonte…
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Sur le chemin, on croise quelques champignons (non ceux que l’on trouve à Amsterdam NDLR) ce qui ravira certains
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Apres quelques centaines de mètres, on se retrouve entouré de toutes part par les falaises, nous offrant une magnifique vue, seulement entachée par la présence d’une antenne TV
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Il fait très chaud (35°C à l’ombre, et il n’y a pas toujours autant d’ombre qu’on le souhaiterait), direction le pont… Arrivé au niveau du pont, on a une belle vue, mais rien de spécial, on ne se rend pas compte qu’on surplombe le vide (alors que l’arche principale fait tout de même 24 mètres de long et 20 mètres de haut). C’est en passant sous le pont qu’on se rend compte de l’ouvrage…
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En continuant, on longe quelques falaises au couleur bois, zébrées (ca ferait un beau fond d’écran Windows non ?)
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2 heures ont passé, on amorce le chemin du retour. On passe par un petit passage naturel fort étroit (on croirait un petit passage dans une pyramide Egyptienne non ?)
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Retour au télésiège, puis au parking, avec son lot de grosse voiture…
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On se rend à Subway (oui une seconde fois, quand je vous dit j’ai faim, j’ai faim) puis on décide de se diriger vers une petite rivière, la « Red River » (dont la couleur est… grise), et c’est aussi l’occasion de visiter un peu le Kentucky.
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Nous voici arrivés à la Red-River :
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On décide de faire du kayak sur la rivière – 30$ chacun . Je n’ai malheureusement pas pris mon appareil photo – peur d’abîmer mon appareil photo. Le prestataire de service nous amène dans un gros truck 6 kilomètres en amont, et c’est le début de l’aventure…
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